
9000 autochromes déjà en ligne !
9 000 autochromes des collections des Archives de la Planète sont désormais accessibles gratuitement en ligne. Pour y accéder, deux possibilités : le site dédié mis en ligne par le musée Albert-Kahn ou encore la plateforme open data du Département des Hauts-de-Seine. Objectif fin 2016 : la totalité du fonds, soit 70 000 autochromes, devrait y être présent ! L’ouverture des Archives de la Planète marque un moment fort dans la vie de l’institution et de son public : une collection unique enfin accessible à tous.
Cette démarche de publication numérique tout à fait innovante dans l’univers muséal, soutenue par le Département, est le fruit d’un travail minutieux de numérisation et de documentation, mené pendant près de dix ans par le musée.
Pour la première fois, les collections des Archives de la Planète sont accessibles en dehors du musée. Les publics aux quatre coins du globe peuvent ainsi découvrir le monde tel que les opérateurs envoyés par le banquier philanthrope ont pu le trouver et l’immortaliser lors de leurs voyages au début du XXe siècle.
Rechercher sur une carte de géolocalisation interactive ou bien par critères, consulter et télécharger des reproductions numériques des autochromes en définition moyenne : tout ceci est maintenant possible en un simple clique.
Des fonds accessibles, mais protégés
Le rôle du musée étant bien de veiller à la protection du droit moral des collections dont il est le garant, il a été décidé de mettre en place une licence de réutilisation des reproductions des Archives de la Planète. Celle-ci autorise la diffusion non commerciale des oeuvres, interdit leur modification et rend obligatoire la présence des notices explicatives. Ces paramètres sont tout à fait suffisants pour servir les fins informationnelle, pédagogique, culturelle et scientifique de diffusion, tout en décourageant les impressions abusives.
Par ailleurs, et afin d’identifier la provenance des autochromes, chaque image diffusée en Open data comportera une mention indélébile en filigrane indiquant sa source, car il faut rappeler que beaucoup d’images de la collection circulent actuellement sur internet sans aucune mention ou avec des mentions erronées.
Cette démarche d’ouverture des données et de partage des connaissances s’inscrit dans le projet culturel ambitieux de réinvention du musée Albert-Kahn et traduit ses aspirations à diversifier ses publics, favoriser la recherche et le rayonnement international autour de ses collections.
Pour accéder au fonds numérique, suivez ces liens :